CE QUE CETTE CRISE A CHANGE DANS NOTRE CONSOMMATION?

Notre consommation a changé.

Selon l’Obsoco, 66% des français s’accordent sur le fait que « consommer et acheter ce qui fait plaisir contribue fortement au bonheur », c’est 8 points de moins qu’en 2017.

La recherche d’épanouissement personnel semble de moins en moins satisfaite par l’hyperconsommation.
Vivre plus proche de la nature, être plus en lien avec les autres, se recentrer sur ce qui est important pour chacun impactent nos modes de consommation.

 Quelles sont les tendances clés ?

* Le numérique s’impose dans notre quotidien
La fermeture de nombreux commerces a favorisé l’utilisation massive du digital. 37% des Français déclarent recourir aux applications de marques pour rechercher des informations.
24% estiment que leurs achats en ligne seront plus importants qu’avant la pandémie.

Dans ce contexte, pourquoi cet emballement sur les délais de livraison? La crise nous a obligé à ralentir le rythme mais les acteurs du e-commerce se sont lancés dans la course à la réduction des délais de livraison.
Carrefour et Deliveroo, Casino et Uber eat s’associent pour proposer de livrer vos courses en 30 minutes ! Certains nouveaux acteurs se lancent dans le 15 ou 10 minutes chrono !!!

Est-ce raisonnable ? … quand on sait que pour 64% des Français le coût de livraison est très important loin devant le délai de livraison (44%).
On peut également s’interroger sur l’impact écologique?
70% des consommateurs sont prêts à voir leurs délais de livraison s’allonger pour bénéficier de livraisons plus respectueuses de l’environnement et 20% à les payer (un peu) plus cher.

*Le retour en grâce de la proximité
25% fréquentent bien plus les commerces de quartier.
La complémentarité numérique et commerce de proximité se renforce. Le drive progresse de 10 points et le click & collect de 12 points.

*Faire attention à notre alimentation
34% des Français ont radicalement changer leurs habitudes alimentaires.
64% consomment plus de produits locaux.
Naturalité, saisonnalité des produits et respect du monde animal sont en tête des considérations pour respectivement 93% des consommateurs (+6 pts), 89% (+4 pts) et 87% (+8 pts) qui les jugent importants ou très importants dans leurs achats quotidiens.

*Acheter d’occasion
Le marché de la seconde main représenterait 7 milliards selon Xerfi.
Selon une étude réalisée fin 2020 pour la banque Oney, le critère du prix est ainsi la première motivation pour 86 % des Français concernant l’achat de produits d’occasion ou reconditionnés, suivi à 78 % par l’impact environnemental.


Hybridation numérique et commerce physique, retour du local, manger sain pour prendre soin de soi, recycler, réutiliser sont des illustrations de cette « consommation responsable » dont on entend beaucoup parler. Ces tendances se sont renforcées depuis un an.
Dans une étude menée pour Citéo, l’Obsoco évalue à 44% la part des Français les plus engagés dans une consommation plus responsable et à 21% ceux qui ne s’y intéressent pas.

L’enjeu majeur devant nous ? L’impact social de cette crise sanitaire qui est devant nous. Selon l’Obsoco, près de 40 % des Français déclarent appartenir à un ménage dont le revenu a baissé avec la crise.

SOURCES:

https://lobsoco.com/lobservatoire-de-la-consommation-responsable-citeo-lobsoco/

https://www.lsa-conso.fr/la-seconde-main-une-occasion-a-ne-pas-rater,372988